C’est un matin gris et humide. Il pleut par intermittence et les oiseaux qui d’habitude passent de branche en branche semblent attendre une accalmie, un peu de soleil pour enfin partir à la chasse.
Il en est de même pour ce héron, posé sur sa branche face à la maison. Mais comment tuer le temps ? On baille, on s’ébouriffe… Peut-être aussi parce que garder la pause ainsi finit par engourdir ce grand oiseau. L’attente le fera même somnoler, légèrement, étant lui-même toujours aux aguets du moindre bruit qui précèderait le danger et le ferait fuir.