Le zèbre est sans doute l’un des animaux les plus graphiques du ZooParc de Beauval.
Ses rayures contrastées attirent immédiatement le regard et en font un sujet idéal pour les passionnés de photographie.
Dans cet article, je vous propose de plonger dans les détails du zèbre de Beauval, en isolant certaines parties de son corps pour mettre en valeur l’esthétique unique de son pelage.
Pourquoi photographier les détails du zèbre ?
Chaque zèbre possède un pelage aux rayures totalement uniques, comparables à une empreinte digitale.
Photographier des détails — la croupe, le dos, la crinière ou encore le flanc — permet de :
- révéler la beauté graphique de son pelage
- jouer sur le contraste naturel noir et blanc
- obtenir des compositions proches de l’abstraction
Matériel photo utilisé
Pour ces clichés, j’ai utilisé mon Canon R5 associé à un RF 200-800mm f/6.3-9 IS USM (fiche technique Canon du R5 et de l’objectif).
Ce combo est parfait pour la photographie animalière :
- la plage focale est très flexible pour s’adapter à la distance,
- la stabilisation intégrée est un vrai atout pour les plans serrés,
- la précision du R5 permet de capturer chaque détail de la crinière ou des rayures.
Quel autre type de matériel photo utilisé ?
Il n’est pas obligatoire d’avoir un matériel aussi « professionnel » que celui décrit ci-dessu.
Un appareil plus grand public comme le bridge Panasonic FZ82D ou le compact Sony RX100 VII feront aussi l’affaire au moment ou j’écris ces lignes. L’idée étant de pouvoir se rapprocher le plus possible pour obtenir la portion voulue.
Et même les derniers smartphones peuvent y arriver, à l’image du Google Pixel Pro 10 et son zoom optique X5 voir X100 en numérique ou encore l’iPhone 17 pro et son zoom X8.
Conseils techniques pour photographier le zèbre
Quelques points importants à garder en tête quand on photographie un zèbre (ou tout autre animal au zoo) pour révéler les détails :
- Zoomer sur une zone précise pour isoler un détail graphique
- Bien gérer l’exposition : les contrastes noir/blanc peuvent tromper l’exposition automatique. Ne pas hésiter à jouer avec la correction d’exposition
- Soigner la netteté : une crinière nette ou une ligne de rayure bien définie donnent du relief. Il est donc important de bien faire la mise au point et d’utiliser une vitesse d’obturation adéquate. La référence facile : sélectionner une vitesse d’obturation minimum de 1/(la longueur focale). Pour une longueur focale de 600mm ça donnera donc une exposition minimum de 1/600 seconde
- Tester différents cadrages : un gros plan abstrait peut surprendre autant voir plus qu’un portrait classique.
Galerie de détails
L’esthétique des rayures en photographie animalière
Les motifs naturels du zèbre ouvrent la porte à plusieurs approches créatives :
- Graphisme pur : en cadrant serré, les lignes créent un rythme visuel presque hypnotique.
- Approche abstraite : certains clichés font oublier qu’il s’agit d’un animal.
- Contraste renforcé : en post-traitement, on peut accentuer légèrement les noirs et blancs pour donner encore plus de force à l’image.
Ressources et liens utiles
- 👉 Découvrir le ZooParc de Beauval
- 👉 Canon R5 – fiche technique
- 👉 Objectif Canon RF 200-800mm – fiche produit
- 👉 Panasonic FZ82D
- 👉 Sony RX100 VII
- 👉 Google Pixel Pro 10
- 👉 l’iPhone 17 pro
Conclusion
Le zèbre de Beauval est un sujet fascinant pour s’exercer à la photographie animalière et expérimenter de nouvelles approches créatives.
En se concentrant sur les détails, on découvre une richesse esthétique insoupçonnée, entre graphisme et abstraction.
👉 Et vous, avez-vous déjà tenté ce type de cadrage serré en photo animalière ?
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